Évidemment, tout ça me coûte, et cela est encore trop peu. Le marbre de ton autel reste
muet.
Marbre. Pierre froide. Témoin de l'absence. Tu es là pourtant, qui
par le scintillement cristallin,
comme la neige au soleil lointain,
jure d'avoir connu la Déesse incandescente.
*
Ô Déesse de l'Amour ... tes voies sont retorses. Ce que je demande, tu ne me le donnes pas. Et ce que tu me donnes, l'ai-je demandé ? Je ne dois pas refuser pourtant. Il faut plaire aux immortels. Ce que tu me donnes : une bouche comme une cage ouverte, des milliers d'ailes noires affluent, et quelques ailes blanches. (des flocons de neige comme une tempête en hiver ?)
**
Ah mes chères lectrices, mes chers lecteurs, je vous prend au dépourvu. Je ne vous ai pas expliqué. Je joue, moi aussi, la Déesse aux voies retorses, et vous malmène sur la vaste plaine. J'ai rencontré quelqu'un d'autre récemment. Elle est belle. Mais ma bouche, d'égoût ouverte, a trop dit. Et mes histoires ont brisé l'élan. (vous savez ces histoires.) Je suis trop idiote ... Mais, ô Déesse, qu'est-ce qu'elle est belle ...
ô L**
Il brûle le ciel de plomb sur l'immense plaine.
Les hautes herbes, sèches comme le sable,
endurent.
Et, tapis dans la poussière rose, deux yeux félins, et le sourire (ô beauté...) révèle le croc...
ô L**, voyante parmi les herbes sèches comme les pierres,
ô L**, le croc de ton regard m'a percé.
il coule le lait sur l'immense plaine.
sd ... sans épithète
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