mon eau.
Approche
noix d'amande.
Trempe la pointe de ta coquille.
Ne sens-tu pas ?
l'onde gracile répandre
molesse et langueur dans tes membres,
Et défaire,
comme le doux zéphyr
les feuilles argentées de l'olivier,
l'attache de ton voile.
Lentement, fondre,
comme un sucre,
le rempart boisé contre ta peau.
Ainsi soit l'eau de ma parole,
ô toi, ma noix, ma coque, sirop des châtaigners,
tendre densité hors de moi.
Répandons-nous, mêlées, sur la table boisée.
Que le monde innocent goûte notre fraîcheur gourmande de pluie.
sd
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