du ciel blanchi d'ailes.
Le vol des oiseaux,
en cadence sur les vents,
Tous, acteurs aux origines obscures
Ici se rencontrent
Au seuil de mon regard.
Et rien, pourtant, ne m'appelle à eux. Mon oeil scrutateur coordonne leurs présences, et saisit les lignes d'incidence,
i.e., le Rythme.
Musique, par là, les rejoint
Et forment Danse, qui n'exprime rien.
Puisqu'elle ne réfère à rien. La valeur créée ne s'établit que pour eux. Cela fait
leur gratuité.
Et voilà, en un instant,
presque
Réunies toutes les Muses.
Seule reste, à l'écart
aveugle, sourde, infirme,
Poésie,
Sous son cerisier
au tronc noueux,
aux rameaux noirs,
aux promesses de blancheurs printanières,
Qui, impossiblement,
Les attrape dans son filet de feuilles mortes,
Ailes jadis d'anges vibrantes,
Aujourd'hui cendres ...
De profundis clamavi ad te,
Insignifiante majesté aux gestes blanchis d'ailes.
sd reduite à l'absurde.
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