mercredi 31 juillet 2013

Encore un Gros Roi

Dans ce billet, je veux détruire ceci
Je défoncerai tout, des virgules à la substantifique bêtise. Pour qu'il n'en reste plus rien ^^

Pourquoi ? Parce qu'il croit être Régicide, alors qu'il est Roi bien gras. Pour une égratignure dans le lard, notre Seigneur convoque le Supplice XD. Abruti.

M'en vais les lui péter, les chicots du gros stron,
Z'allez ben vé ma mie !
A cri bouillant la gigue, lui scier carré l'jonc
Z'allez ben gais les couies !
(Deilé, Stronz)

Allez comme dit le poête, z'allez-en !

1. Résumé

Nothing more than the Emptyness of the Void

2. Résumé Véritable

"Je peux dire une connerie ?"

3. Résumé Authentique

- Seigneur, Seigneur ! Le sommeil venait à peine de s'étendre sur mes paupières lorsque vos valets frappèrent à ma porte. Affolés, d'horribles oiseaux noirs s'échappaient de l'enclos de leurs dents et me laissaient présager le pire quant à votre situation ! Seigneur, Seigneur, quelle ombre, quel monstre infernal trouble ainsi votre royal repos ? Répondez, je vous prie, et pardonnez les injonctions d'une femme que l'inquiétude emporte. Touchez, ces larmes sur ma poitrine TT
- Ô Madame, une horreur sans nom m'accable ! Mirez donc combien de larmes royales sont répandues sur le sol, plus froides que le marbre, inertes. Et chacune de murmurer "Vous aussi, Père, dans peu de temps, vous serez étendus auprès de nous et ce ne sera pas l'azur qui couvrira votre poitrine mais le pourpre assassin !"
- Silence, je vous en supplie ! Mon coeur déjà s'emporte.
- Soyez heureuse de le sentir encore.
- Dieux immortels, sauvez cet Homme, premier d'entre tous ! Lui qui vous honore par son être. Ne privez point les faibles créatures que nous sommes de sa présence lumineuse sur cette Terre !
- Ô ma condition m'impose de ne point invoquer les dieux pour mon salut, ce n'est pas une conduite convenable au Noble parmi les Nobles. Aussi, vous demandé-je de les prier pour moi !
- Mais que peut causer pareille chute de l'Univers ?
- Est-il seulement possible d'en parler ... Vous connaissez sans doute mes efforts pour la paix du peuple ?
- Comment l'ignorer quand tout le monde salue ces gestes; les oiseaux, les lions, et même les taupes des forêts vous louent pour cela. Le bon peuple, par amour pour vous, jouit en silence.
- Ô aimable peuple :)
- Chaque habitant du royaume vous doit tout, ô Père de tous. Quoi d'autre que votre mansuétude et votre sagesse ont pu animer votre Esprit, lorsque, ayant défini les rôles que chacun devait tenir, vous les accompagniez depuis la plus tendre enfance jusqu'à la mort; Comme une gigantesque paume aimante se referme sur une frêle colombe. Quelque fois, l'animal blessé ne pouvant plus s'envoler, vous alliez jusqu'à la libérer de cette vie qui l'accable. Quel spectacle charmant de voir troquer ces pauvres ailes brisées contre le fil salvateur de votre lame !
- La Justice qui mesure tout sait le nombre de celles et ceux qu'ainsi je sauvai.
- Votre superbe était telle que devant les plus misérables d'entre eux vous exposiez votre or le plus éclatant, en leur accordant, suprême largesse, de toucher une fois des yeux ce qu'ils avaient creusé de leurs mains ! 
- L'or dans leurs yeux devenaient rouge; c'était là sans doute l'expression la plus pure de leur amour pour moi.
- Et ces femmes du peuple à qui vous accordiez un divin séjour dans votre alcôve; succombant devant vos charmes, vos mots d'esprits, elles restaient bouches bées, livides. Je me rappelle encore d'un de vos traits les plus doux "De semence royale, vos bouches sont pleines. Riez donc !". Les pauvrettes sourirent, mais ne rièrent pas. Que leur timidité est aimable !
- Oh, le Roi les pardonne. L'oubli les a déjà effacées de sa mémoire.
- Mais alors Seigneur, qui, ou plutôt quoi peut vouloir attenter à cette vie si généreuse qu'est la vôtre ? Faut-il être une pierre pour n'être pas ému devant tant de somptuosités ?!!
- Hélas ! Les ténèbres envahissent la Terre par le coeur des hommes. Ce peuple que j'ai tant aimé a perdu la raison.
- Je ne veux rien entendre !
- Un tonnerre a grondé à travers le royaume.
- Mon coeur chavire !
- On raconte qu'une lance d'airain a été érigé et qu'elle attend une tête.
- Coupez ce fil, Moires, c'est plus que je ne peux en supporter !
- La mienne !
- Aaaah ! je meurs ! Se peut-il que le monde fusse aveugle à ce point, lorsque de tant de lumière vous l'inondiez ?! Ne vous refusant aucune grâce, excellent Roi, vous tordiez le cou aux aigris; et à ceux qui ne pouvaient rire, vous leur déployiez la gorge. Vous qui fûtes l'esprit de toutes ces femmes idiotes. Vous qui fûtes l'espoir de tous ces gueux. De ces enculés, de ces salopes, de ces mal-baisées (sauf par vous Divin Seigneur) ! Ohh prenez moi toute !

(merci tanx)


Le Roi, face au miroir, terminait ce dialogue; seul. Dehors, la ville brûlait. Au loin, entre les torches et le Soleil, un fil d'airain, droit comme un Fuck, fût élevé.

On y planta le Roi, de la barbe au cul. Et le peuple rit. XD

Scons Dut

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